Pour que le souvenir reste » Résultats de recherche » ain tedeles http://oran3644.unblog.fr Que notre histoire demeure à jamais dans nos coeurs !!! Sat, 06 Apr 2013 22:01:28 +0000 fr-FR hourly 1 http://wordpress.org/?v=3.7.5 1961/62-DES PHOTOS DE LA-BAS http://oran3644.unblog.fr/2010/08/11/196162-des-photos-de-la-bas/ http://oran3644.unblog.fr/2010/08/11/196162-des-photos-de-la-bas/#comments Wed, 11 Aug 2010 19:37:07 +0000 http://oran3644.unblog.fr/2010/08/11/196162-des-photos-de-la-bas/ image12bis.jpg

J’ai reçu il y a quelques mois un message de Daniel CHAUSSIN, ex-appelé, qui se demandait sur quel site il était tombé, il avait envie de communiquer, j’avais donc décidé de lui répondre, ce que je fis. Par la suite, il me dit avoir des photos du temps de son incorporation pendant la guerre d’Algérie, bien entendu, j’étais heureuse de voir et avoir ces photos par mail. Avec son autorisation, je poste donc les photos de Daniel, sous le titre de : 1961/62-DES PHOTOS DE LA-BAS.

Pour reprendre l’histoire de Daniel, j’ai tout simplement recopié ses mots, ses phrases, afin de ne pas modifier son histoire, je vous laisse donc la lire :

J’ai été incorporé le jour de mes 20 ans en Janvier 1961, et libéré fin Décembre 1962. Les dates que je crois avoir retenues, c’est le 19 Mars 1962, et le 4 Juillet 1962. J’ai de très bons souvenirs, et d’autres atroces. Ces 24 mois se sont répartis en 4 phases et autant d’endroits :

 

-Mostaganem, rien de particulier, chauffeur en service autos.

 

-Aïn Tédéles, chauffeur, encore, au PC bataillon, gros véhicules opérationnels.

-Oran, patrouilles dans le quartier européen, complètement inutiles, jusqu’au 3 ou 4 Juillet 1962, date à laquelle « ponce-pilate-De Gaulle » a tout plaqué et donné des ordres de répression féroces, assisté par Massu et consorts, et que nous avons laissé la place libre. ( la conséquence c’est que les pieds noirs étaient jetés aux chiens)

 

-Aïn Témouchent, en section, caporal, enfer disciplinaire pour cause d’indépendance.

Vous me dites n’en vouloir à personne, mais lors de mon retour, j’étais « intoxiqué » par les évènements vécus, j’ai lu Yves Courrière (historien) et Jean Lartéguy (romancier proche du réel). J’ai tout recoupé, j’ai une idée de l’ensemble de cette période que j’ai retrouvée antérieurement grâce aux récits trouvés chez Yves Courrière. Jean Lartéguy journaliste en Indochine parlait du « mal Jaune », j’étais marqué par le « mal brun ». J’en ai souffert plusieurs années et maintenant encore, mes souvenirs sont très vifs, celui le plus douloureux, c’est le 4 Juillet 1962, sur la terrasse du Lycée Ardaillon. Les équipes de l’ALN qui ont investi le quartier européen, éliminant tout ce qui n’était pas musulman, avec une très grande sauvagerie. Nos officiers et sous officiers ont eu bien du mal à nous contenir, et aucun nous a dit qu’il exécutait les ordres de bon coeur. Cette position à Oran, m’a fait connaitre La Sénia, et Mers El Kébir. Je n’ai pas encore retrouvé toutes mes photos, mais j’ai celles de l’exode à Mers El Kébir. D’Oran, je n’ai de souvenir que de ce Boulevard qui montait jusqu’au Lycée Ardaillon, en passant devant le Lycée Lamoricière où était cantonnée une autre de nos compagnies. Quand je suis revenu chez mes parents, j’ai retrouvé leur appartement de 16m2, je me suis senti petit, j’avais vécu des moments très intenses, j’étais  devenu pro-pieds-noirs. C’est là que je me suis jeté sur la littérature dont je parle plus haut.

Pendant l’une de mes « périodes », à Aïn Tédélès, l’ambiance du petit village prêtait à contacts avec les pieds-noirs. (je n’ai connu aucun arabe scolarisé pendant 24 mois) il y avait des (grandes) jeunes filles qui étaient inquiètes pour leur avenir, et qui regardaient les appelés avec les yeux de Chimène. Un viticulteur qui avait trois filles nous prêtait son garage pour des après midi dansants le Dimanche, avec un oeil à l’extérieur pour prévenir un éventuel attentat. Ils s’appelaient Hernandez, et il y avait sur la place, le petit bistro « Chez Mimile Ramirez », avec Mimile accoudé à son « zinc », pétillant de sympathie.

 

 Pour terminer, je rajouterai ceci : Daniel parle avec son coeur. Jusqu’à présent, j’ai découvert via le net, beaucoup de sites de pieds-noirs relatant leur enfance, leur histoire, la guerre d’Algérie, j’ai vu des photos, des vidéos, j’ai discuté avec des pieds-noirs parfaitement inconnus pour moi, vous avez tous votre histoire, qui est celle de mes parents et l’arrivée de Daniel avec ses souvenirs rejoint notre histoire. Je le remercie donc pour le partage de ses photos et de son récit.

 

 

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POURQUOI J’AI DEBUTE DES RECHERCHES SUR JOSEPH http://oran3644.unblog.fr/2007/01/17/pourquoi-jai-debute-des-recherches-sur-joseph/ http://oran3644.unblog.fr/2007/01/17/pourquoi-jai-debute-des-recherches-sur-joseph/#comments Wed, 17 Jan 2007 14:42:42 +0000 http://oran3644.unblog.fr/2007/01/17/pourquoi-jai-debute-des-recherches-sur-joseph/ Joseph était un inconnu pour ma famille et pourtant, nous possédions son livret militaire, des photos sous forme de cartes postales et des écrits. Je décide de me consacrer à mieux le connaitre.

José est né à Albatera, province d’Alicante, en Espagne, le 17 mars 1886. Ses parents décident de partir pour l’Algérie Française par rapport au travail, et pour trouver une terre à cultiver.

Ils partent donc pour l’Algérie Française, Joseph n’a alors que 4 ans. En premier lieu, il réside à Prudon avec ses parents, puis habite ensuite à Ain Tedeles, je pense qu’il devait vivre à Ain Tedeles uniquement avec son père ; il se trouve effectivement que sa mère, remariée en 1904, a eu trois autres enfants Maria, Manuel et mon grand-père paternel Grégorio.

Alors que j’ai très peu de renseignements concernant Joseph, je constate qu’il a été naturalisé français le 17 juin 1914. Je cherche des informations sur ce dossier de naturalisation et j’apprends que je peux en faire la demande à condition d’avoir le numéro de décret et la date du décret. Après recherches sur le site de généalogie, je découvre ces date et numéro. Je ne perds plus de temps, je prends contact avec le site de FranceGenWeb (entraide généalogique) pour une demande de dossier de naturalisation au CARAN ! Deux mois après, je reçois le dossier de naturalisation et là, je suis tellement émue : Joseph je le découvre, je le rencontre enfin et surtout, je le réintègre à la famille. J’apprends d’après le dossier de naturalisation de José, qu’il aurait eu deux frères ou soeurs ; en 1914, ils étaient âgés de 19 ans et de 15 ans, mais je ne sais rien sur eux. Je pense que cette fraternité est née à Prudon, un enfant en 1895 et en 1899. Plus tard, ils s’installeront à Ain Tedeles ; pendant tout ce temps, un retour au pays en Espagne, leur semble impossible, leur terre était désormais l’Algérie Française. Joseph grandit, apprend à parler le français, et à l’écrire. Il devient un bon citoyen comme il a été noté dans son dossier de naturalisation. La guerre 14/18 arrive et Joseph veut s’engager dans l’armée française, mais pour cela il faut être français ; alors, il demande sa naturalisation, un dossier est créée le concernant, lui et sa famille, ses moeurs, ses opinions par rapport à la France, toute sa vie est sur le dossier.

Et le voilà, notre Joseph parti comme beaucoup d’autres zouaves, avec la fleur au fusil et peut être en chantonnant : « c’est nous les Africains » ; Enfin, c’est l’impression qu’il me donne lorsque je lis les quelques mots qu’il a écrit à sa famille, des mots qui reviennent souvent : « il faut pas se faire de mauvais sang, du courage ! » Ces mots écrits et répétés des centaines de fois par Joseph et par Grégorio mon grand-père.

Oh oui, du courage, c’est le mot qu’il fallait avoir dans son vocabulaire afin de tenir le coup face à l’ennemi, il ne fallait pas faiblir et pourtant combien d’entre eux, ont souffert, ont eu peur, on écrit des poésies anonymes ou des chants anonymes, exprimant ainsi leur désarroi face à cette guerre, exprimant leur incompréhension face à ce pouvoir !

Le voilà notre Joseph, il est aux Dardanelles dans sa carte que nous possédons et puis, la maladie va le toucher le paludisme. Il succombe le 9 août 1916 à l’hôpital militaire de Samli. A partir de là, je perds sa trace, alors je décide de poursuivre mes recherches en poussant les portes du Ministère.

Après plusieurs recherches sur le web, je découvre sur le site MEMOIRES DES HOMMES, qu’il existe une fiche matricule concernant son décès ; c’est lui, je l’ai reconnu grâce à sa date de naissance, à son numéro de matricule. Ensuite, j’effectue des recherches pour savoir où se trouve son corps, j’ai appris qu’il est décédé pendant la guerre d’une maladie, mais apparemment son corps n’a jamais été rapatrié, il est donc resté en Macédoine. Pour le retrouver, j’écris dans un premier temps au CONSULAT DE FRANCE EN GRECE car je constate qu’il existe un cimetière militaire français Zeitenkick. Après consultation des registres, le Consul m’informe qu’il n’y a pas de Joseph Martinez à Zeitenlick, mais il trouve sa trace au cimetière militaire de Bitola en ARYM, le numéro de la tombe 3620. J’écris au CONSUL HONORAIRE DE FRANCE A BITOLA qui me parle d’une Association des Poilus d’Orient. Tous les ans, cette association organise un pèlerinage afin de rendre hommage à tous ces hommes morts pour la France. Je recherche cette association sur le web, et là, rien ! Je me tourne vers la mission militaire de SKOPJE et j’écris donc à l’ATTACHE DE LA DEFENSE. A la suite de ce dernier contact, j’obtiens l’adresse de l’association des Poilus d’Orient.

MEMORIAL DU FRONT D’ORIENT
30 RUE FREMICOURT
75015 PARIS

Après avoir écrit au Mémorial du Front d’Orient, je reçois une réponse avec de la documentation sur les cimetières militaires en MACEDOINE et sur l’hommage qui est rendu à nos hommes. Mademoiselle TRANIE, directrice de ce Mémorial me téléphone et me certifie que la tombe 3620 est bien celle de Joseph, mon grand oncle ; prochainement, elle doit se rendre à Skopje et elle m’a promis de faire une photo de la tombe de Joseph.

J’ai écrit à Mademoiselle TRANIE, et j’attends toujours sa réponse à l’heure actuelle mais je ne perds pas espoir !

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GENEALOGIE http://oran3644.unblog.fr/2007/01/05/genealogie/ http://oran3644.unblog.fr/2007/01/05/genealogie/#comments Fri, 05 Jan 2007 11:48:06 +0000 http://oran3644.unblog.fr/2007/01/05/genealogie/ AH GENEALOGIE QUAND TU NOUS TIENS !!!!!

Que faut-il faire pour trouver nos ancêtres ? Je crois que la persévérance est un atout majeur dans mes recherches, mais ce n’est pas tout, sans l’aide de ma famille proche et lointaine, ceux que l’on découvre au fil des ans, tous ont leur importance qu’ils soient vivants ou décédés, ils nous apprennent beaucoup de leur entourage.

Je ne cesse d’aller de découverte en découverte et plus les recherches avancent, plus je voudrais que cela soit rapide, c’est une véritable drogue, aller sur le site pour écrire son article, poursuivre son arbre généalogique, visiter les différents sites susceptibles de nous aider dans nos démarches, tout est question de déduction bien souvent, et l’aide apportée dans les différents forums ne fait qu’accroître nos espérances.

J’étais loin de me douter que je pouvais écrire en Algérie pour demander des actes de naissance, mariage ou décès et pourtant d’autres avant moi l’ont fait et ont obtenu gain de cause. Aujourd’hui, je me lance à mon tour et j’espère sincèrement avoir beaucoup d’aide de cette Algérie où ont vécu la plupart de mes ancêtres, grands-parents, arrières grands-parents et arrières arrières grands-parents, le reste de mon ascendance vient d’Espagne, de la province d’Alicante, d’Albatera, d’Orihuela, de Murcia, de Ben Ferri, tous viennent de là bas.

Je reviendrais plus tard sur cet article je n’ai pas encore de réponse à ces courriers envoyés, en attente de trésors familiaux.

le 13 février 2008 :
J’ai obtenu la réponse à des demandes d’actes de naissance, de décès et de mariage sur les communes suivantes :

- Perregaux
- Ain Tedeles
- Mostaganem
- Relizane
- Oran, avec l’aide d’une personne vivant à Oran même.

Valérie

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HOMMAGE à José MARTINEZ http://oran3644.unblog.fr/2006/12/29/hommage-a-jose-martinez/ http://oran3644.unblog.fr/2006/12/29/hommage-a-jose-martinez/#comments Fri, 29 Dec 2006 21:25:42 +0000 http://oran3644.unblog.fr/2006/12/29/hommage-a-jose-martinez/ Bonsoir,

Je voudrais vous parler de mon grand-oncle José Martinez, né le 17 mars 1886 à Albatera Alicante en Espagne. Il a été naturalisé le 17 juin 1914 pour devenir Joseph Martinez et partir à la grande guerre, celle qu’on appelle plus simplement la guerre 14/18. Il est décédé le 9 août 1916 à Samli, camp militaire en Grèce, décès dû à une maladie le paludisme ou le typhus, je dois me renseigner sur cette information et j’espère donner une suite courant 2007.

Toi, Joseph, tu es parti comme tes frères et comme tes frères, tu espérais revenir vivant. Dans tes lettres, toujours comme tes frères, tu disais à tes parents de ne pas se faire de mauvais sang, que cette guerre finirait bientôt et que tu rentrerais alors au pays mais le destin en a voulu autrement.

Aujourd’hui, où es-tu ? D’après mes infos, tu serais resté en Grèce ! Ta mère ne voulant pas faire revenir ton corps de peur de ne pas te reconnaître, pensant que tu serais défiguré mais depuis quand est-on défiguré à la suite d’une maladie ?

C’est avec certitude qu’aujourd’hui, je peux te dire que je vous ai tous retrouvé, tes frères, ta soeur, et tes parents : Grégorio qui est aussi mon grand-père, se trouve enterré à Lyon, pas très loin de chez moi, Manuel est enterré à Antibes avec sa femme et deux de ses enfants, ta soeur Maria est décédée quelques années après toi, elle était enceinte lors de son décès et son mari Juan Plaça est parti avec sa fille, sans jamais donner aucune nouvelle, Maria est donc enterrée à Ain Tedeles, tout comme ton beau-père Grégorio Martinez (ton véritable père s’appelait José MARTINEZ, et pour l’instant, je ne sais pratiquement rien de lui), et enfin ta mère Maria de la Conception VIVES est enterrée à Oran. Voilà, je vous ai tous réuni, vous êtes tous morts certes mais réunis dans mon coeur et j’aurais tant aimé connaître mon grand-père ainsi il m’aurait certainement parlé de chacun d’entre vous.

J’ai encore des informations à recueillir à ton sujet auprès de différents organismes qui me permettront certainement de résoudre un mystère te concernant.

Où que vous soyez, vous avez tous les 6 une place dans mon coeur et celle-ci n’est pas prête de se perdre.

Aujourd’hui, Joseph Martinez, tu aurais dû avoir 120 ans, mais l’existence a voulu que ta vie cesse à l’âge de 30 ans.

Ta petite nièce Valérie Martinez

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