Pour que le souvenir reste » Résultats de recherche » poesie genealogie http://oran3644.unblog.fr Que notre histoire demeure à jamais dans nos coeurs !!! Sat, 06 Apr 2013 22:01:28 +0000 fr-FR hourly 1 http://wordpress.org/?v=3.7.5 POESIE SUR LA GENEALOGIE PAR NOSTALGIE http://oran3644.unblog.fr/2009/02/07/poesie-sur-la-genealogie-par-nostalgie/ http://oran3644.unblog.fr/2009/02/07/poesie-sur-la-genealogie-par-nostalgie/#comments Sat, 07 Feb 2009 13:57:37 +0000 http://oran3644.unblog.fr/2009/02/07/poesie-sur-la-genealogie-par-nostalgie/

Bonsoir à toutes et tous
Valy, aujourd’hui, vous donne celui-ci
espérant, avoir relevé le défi.

Généalogie….

Vous, la génération des plus jeunes,
oui vous, qui n’avaient point de repères
Vous, la génération des plus jeunes,
oui vous, qui n’avaient point vos grand mères.

Pour vous raconter, des anciens la vie
et ainsi, mettre bout à bout, des faits.
Vos grands-mères, sont jeunes aujourd’hui,
elles ne s’occupent pas du passé.

Vous, la jeunesse intermédiaire
vous voulez, donc laisser à vos enfants,
des traces, de ce que fut vos hiers,
et pour eux, débusquez tout vos parents.

Et aujourd’hui, c’est une vraie folie,
on cherche, on fouille, dans les papiers.
Qui n’a pas, son logiciel dernier cri
pour mettre, l’acte trouvé en dernier.

Cercles, forums de généalogie
fleurissent vite, à tout les tournants.
Les bénévoles, deviennent des ami(es),
eux qui pour nous cherchent nos grands parents.

Si, en partant de nous, nous ajoutons
des feuilles, à ce qu’on nomme “arbre”,
car, c’est par elles que nous remontons,
oui mais, après combien de palabres.

Notre joie, est suprême, quand on fini
par trouver, cet aïeul qui se cachait,
ou alors aujourd’hui, dans notre vie,
une personne avec qui cousiner.

Est-ce un phénomène de société?
je ne crois pas, mais avec internet,
c’est devenu grande facilité,
avec les “A.D” misent sur le net.

Alors, nous dirons tous ici,
ce pour notre postérité,
vive la généalogie,
qu’on pourra un jour leur léguer.

22.04.2008

 

Je tiens à te remercier pour toutes les poésies que j’ai eu plaisir à lire Nostalgie.

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POURQUOI J’AI DEBUTE DES RECHERCHES SUR JOSEPH http://oran3644.unblog.fr/2007/01/17/pourquoi-jai-debute-des-recherches-sur-joseph/ http://oran3644.unblog.fr/2007/01/17/pourquoi-jai-debute-des-recherches-sur-joseph/#comments Wed, 17 Jan 2007 14:42:42 +0000 http://oran3644.unblog.fr/2007/01/17/pourquoi-jai-debute-des-recherches-sur-joseph/ Joseph était un inconnu pour ma famille et pourtant, nous possédions son livret militaire, des photos sous forme de cartes postales et des écrits. Je décide de me consacrer à mieux le connaitre.

José est né à Albatera, province d’Alicante, en Espagne, le 17 mars 1886. Ses parents décident de partir pour l’Algérie Française par rapport au travail, et pour trouver une terre à cultiver.

Ils partent donc pour l’Algérie Française, Joseph n’a alors que 4 ans. En premier lieu, il réside à Prudon avec ses parents, puis habite ensuite à Ain Tedeles, je pense qu’il devait vivre à Ain Tedeles uniquement avec son père ; il se trouve effectivement que sa mère, remariée en 1904, a eu trois autres enfants Maria, Manuel et mon grand-père paternel Grégorio.

Alors que j’ai très peu de renseignements concernant Joseph, je constate qu’il a été naturalisé français le 17 juin 1914. Je cherche des informations sur ce dossier de naturalisation et j’apprends que je peux en faire la demande à condition d’avoir le numéro de décret et la date du décret. Après recherches sur le site de généalogie, je découvre ces date et numéro. Je ne perds plus de temps, je prends contact avec le site de FranceGenWeb (entraide généalogique) pour une demande de dossier de naturalisation au CARAN ! Deux mois après, je reçois le dossier de naturalisation et là, je suis tellement émue : Joseph je le découvre, je le rencontre enfin et surtout, je le réintègre à la famille. J’apprends d’après le dossier de naturalisation de José, qu’il aurait eu deux frères ou soeurs ; en 1914, ils étaient âgés de 19 ans et de 15 ans, mais je ne sais rien sur eux. Je pense que cette fraternité est née à Prudon, un enfant en 1895 et en 1899. Plus tard, ils s’installeront à Ain Tedeles ; pendant tout ce temps, un retour au pays en Espagne, leur semble impossible, leur terre était désormais l’Algérie Française. Joseph grandit, apprend à parler le français, et à l’écrire. Il devient un bon citoyen comme il a été noté dans son dossier de naturalisation. La guerre 14/18 arrive et Joseph veut s’engager dans l’armée française, mais pour cela il faut être français ; alors, il demande sa naturalisation, un dossier est créée le concernant, lui et sa famille, ses moeurs, ses opinions par rapport à la France, toute sa vie est sur le dossier.

Et le voilà, notre Joseph parti comme beaucoup d’autres zouaves, avec la fleur au fusil et peut être en chantonnant : « c’est nous les Africains » ; Enfin, c’est l’impression qu’il me donne lorsque je lis les quelques mots qu’il a écrit à sa famille, des mots qui reviennent souvent : « il faut pas se faire de mauvais sang, du courage ! » Ces mots écrits et répétés des centaines de fois par Joseph et par Grégorio mon grand-père.

Oh oui, du courage, c’est le mot qu’il fallait avoir dans son vocabulaire afin de tenir le coup face à l’ennemi, il ne fallait pas faiblir et pourtant combien d’entre eux, ont souffert, ont eu peur, on écrit des poésies anonymes ou des chants anonymes, exprimant ainsi leur désarroi face à cette guerre, exprimant leur incompréhension face à ce pouvoir !

Le voilà notre Joseph, il est aux Dardanelles dans sa carte que nous possédons et puis, la maladie va le toucher le paludisme. Il succombe le 9 août 1916 à l’hôpital militaire de Samli. A partir de là, je perds sa trace, alors je décide de poursuivre mes recherches en poussant les portes du Ministère.

Après plusieurs recherches sur le web, je découvre sur le site MEMOIRES DES HOMMES, qu’il existe une fiche matricule concernant son décès ; c’est lui, je l’ai reconnu grâce à sa date de naissance, à son numéro de matricule. Ensuite, j’effectue des recherches pour savoir où se trouve son corps, j’ai appris qu’il est décédé pendant la guerre d’une maladie, mais apparemment son corps n’a jamais été rapatrié, il est donc resté en Macédoine. Pour le retrouver, j’écris dans un premier temps au CONSULAT DE FRANCE EN GRECE car je constate qu’il existe un cimetière militaire français Zeitenkick. Après consultation des registres, le Consul m’informe qu’il n’y a pas de Joseph Martinez à Zeitenlick, mais il trouve sa trace au cimetière militaire de Bitola en ARYM, le numéro de la tombe 3620. J’écris au CONSUL HONORAIRE DE FRANCE A BITOLA qui me parle d’une Association des Poilus d’Orient. Tous les ans, cette association organise un pèlerinage afin de rendre hommage à tous ces hommes morts pour la France. Je recherche cette association sur le web, et là, rien ! Je me tourne vers la mission militaire de SKOPJE et j’écris donc à l’ATTACHE DE LA DEFENSE. A la suite de ce dernier contact, j’obtiens l’adresse de l’association des Poilus d’Orient.

MEMORIAL DU FRONT D’ORIENT
30 RUE FREMICOURT
75015 PARIS

Après avoir écrit au Mémorial du Front d’Orient, je reçois une réponse avec de la documentation sur les cimetières militaires en MACEDOINE et sur l’hommage qui est rendu à nos hommes. Mademoiselle TRANIE, directrice de ce Mémorial me téléphone et me certifie que la tombe 3620 est bien celle de Joseph, mon grand oncle ; prochainement, elle doit se rendre à Skopje et elle m’a promis de faire une photo de la tombe de Joseph.

J’ai écrit à Mademoiselle TRANIE, et j’attends toujours sa réponse à l’heure actuelle mais je ne perds pas espoir !

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