Pour que le souvenir reste

Que notre histoire demeure à jamais dans nos coeurs !!!

9
jan 2007
SAINT EUGENE
Posté dans Oran, fille de pieds-noirs par oran3644 à 11:41 | 14 réponses »

Voilà, cela vous paraitra long à lire mais les souvenirs d’enfance restent toujours aussi émouvants, qu’ils soient personnels ou pas, que l’on connaisse la personne ou qu’elle nous soit complètement étrangère. J’ai tenu ici à retranscrire l’enfance passée de mon père, né en 1936 à Saint-Eugène. Les photos et dessins sont à venir.

SAINT EUGENE

Je suis né à Saint Eugène, quartier d’Oran, bd Vauchez. J’habitais une grande maison ; dans le jardin, tout aussi grand, il y avait un olivier, un oranger avec des oranges amères et un très grand figuier. Mon père faisait le jardinage : il cultivait différents légumes, des salades et des tomates. Ma mère s’occupait des fleurs : des roses, des arums, des marguerites, des géraniums et bien d’autres variétés. Au moment de la fête des mères, les gens venaient et nous achetaient des fleurs. On avait aussi une vigne grimpante qui donnait de très gros grains de raisins qu’on mettait en bocal avec du rhum. On possédait également des poulaillers, deux chiens que l’on attachait dans le jardin et des lapins.

De temps en temps, on voyait des caméléons dans le jardin. Souvent, j’en attrapé un et je lui faisais fumer une cigarette ; un jour, le caméléon m’a attrapé le doigt, pour qu’il me lâche, il a fallu lui couper la tête mais lui m’avait arraché un morceau de doigt depuis je n’ai plus jamais touché au caméléon.

Un jour, on a eu une invasion d’énormes sauterelles. On a alors pris des seaux plein d’eau, on mettait les sauterelles dedans et on donnait le tout aux poules qui se régalaient.

5 ans avant l’indépendance, il y a eu une invasion de rats dans notre jardin. Ils venaient manger nos poules et nos pigeons. Il y avait derrière chez nous, un terrain vague où s’entassaient des épaves de voitures, les rats provenaient de là. Avant de partir au travail, à 1 heure de l’après-midi, avec la carabine, j’en tuais quelques-uns et le soir, je recommençais.

A 8-10 ans, je rendais quelques petits services aux américains et eux en échange, nous donnaient des cigarettes.

Après la fin de la guerre avec l’Allemagne, ma mère et moi allions au village nègre (c’était le quartier arabe). On trouvait de tout là-bas, on l’appelait aussi le marché noir.

A 10-13 ans, avec les copains, on fabriquait des « caricos », c’était une planche en bois, dessous il y avait deux roulements à l’arrière et un devant, puis un bois à l’avant qui servait à diriger l’engin.

DESSIN DU CARICO A VENIR

Avec cette planche, on allait chercher de l’herbe pour les lapins, ou encore on allait à la caisserie, l’usine à bois, remplir des sacs de sciure pour se chauffer l’hiver. On avait un fût qu’on remplissait de sciure, au milieu de ce fût, il y avait un manche en bois d’une pioche, sur le côté des trous pour laisser passer l’air, on enlevait le manche en bois et on allumait le feu par le bas, c’était notre chauffage.

DESSIN DU FUT A VENIR

A 12 ans, je ramassais les figues, après les avoir peser, j’allais les vendre. Au début, c’était dur puis peu à peu, j’ai eu ma propre clientèle. Je vendais environ 16 kg de figues deux fois par semaine, ainsi que les oeufs frais de nos poules. Après sa retraite, mon père était gardien le soir dans une usine ; il a ensuite arrêté et s’est fabriqué une charrette pour aller vendre des petits pots de basilic et du piment de Cayenne les jours de marché. Quand il rentrait à la maison, il nous disait : « c’est des français qui m’achètent le basilic ». A Saint-Eugène, il y avait la cité des français de métropole. Ils lui achetaient du basilic pour le mettre dans leur soupe.

Dans notre quartier, on se connaissait presque tous ! En face de chez nous, il y avait le bar François, à côté le coiffeur, après le bar Martinez, Lola la marchande de journaux, un peu plus haut le cinéma l’Alhambra. En face, il y avait aussi un magasin qui vendait des glaces, des torraïcos (pois chiche grillé) et des tramousses (lupins) et le bar Bonillo.

A Pâques, les gens venaient faire cuire leur mounas à la boulangerie, à cette époque, nous n’avions pas de four.

J’ai fréquenté beaucoup de quartiers où j’ai travaillé par la suite : Gambetta, Carteaux, Victor Hugo, Delmonte, le Plateau, le quartier de la Marine (c’était le vieux quartier d’Oran).

Notre moyen de locomotion à l’époque, c’était la marche : j’accompagnais ma mère au cimetière Tamashouet. On allait à l’école, pêcher au port, au centre ville, toujours à pied. Le samedi soir, nous allions au cinéma qui se situait au centre ville. On rentrait à 1h30 du matin et on prenait les cannes à pêche puis on repartait. On rentrait le dimanche après-midi vers 13 h – 14 h et à 7 heures du soir, on était de nouveau dehors.

A 14 ans, j’ai eu mon vélo. On allait pêchait à Ain Franine (c’était sur la côte sauvage) avec les copains. On allait même jusqu’à Arzew, à 40 km d’Oran, le soir on était crevé.

J’ai eu mon premier contrat de 3 ans dans un atelier de mécanique, il y avait également avec moi un jeune du quartier Victor Hugo qui travaillait avec moi. Je le revois de temps en temps, aujourd’hui, il habite à Hyères. L’entreprise où je travaillais s’appelait l’entreprise Raveau. Ils étaient 4 frères, ils travaillaient toujours très tard dans la soirée. On nous apportait des villebroquins de bateau complètement usés et eux les retapaient à neuf. Il n’y avait qu’eux pour faire ce travail de métallisation dans tout Oran. D’ailleurs, c’est grâce à eux que j’ai appris à travailler.

J’allais à l’école de Delmonte qui était à 1 km de la maison. On n’était pas des anges et à la récréation, il y avait souvent des bagarres, si bien que lorsqu’on rentrait en classe, l’instituteur faisait pousser les bureaux, et les deux élèves qui se battaient en récré, remettaient ça devant les élèves et l’instituteur. Moi, je n’ai jamais aimé l’école.

Il y avait à côté une église avec le patronnage. Monsieur Henri s’occupait du patronnage, il faisait office de prêtre. C’est là que l’on jouait au petit drapeau, on faisait des sorties à la campagne, toujours à pied.

Pour la Pentecôte, on allait à Santa-Cruz, c’est la montagne qui se trouve au pied du quartier de la marine. C’était haut : les gens montaient soit à pied, soit à genoux pour prier et voir la Vierge. Toute la population faisait ce pélerinage. Il y avait aussi un château fort.

Quand il y a eu la peste à Oran, beaucoup sont morts puis un jour tout s’est arrêté : je ne me souviens plus en quelle année mais les gens avaient descendu la Vierge et la promenaient dans toutes les rues, les balcons étaient maculés de drap blanc et de bougies allumées : voir le livre d’Albert Camus sur la peste.

A 17 ans, j’avais une certaine liberté. Le vendredi soir, on sortait avec les copains, on faisait la tournée des différents bars : on mangeait de la rate farcie (merza), des rognons blancs, des merguez, du foie ou du coeur. Presque tous les bars possédaient un barbecue, chacun préparait sa kémia (différentes entrées) et les gens s’attablaient à l’intérieur ou à l’extérieur du bar.

Quand tu commandais à boire (anisette), on te servait aussi une assiette de kémia (escargots en sauce piquante, olives, cacahuètes, etc…). On était une bande de 7 à 8 copains alors, à tour de rôle, on payait notre tournée, si bien que le soir, je ne rentrais pas souper à la maison.

A 18 ans, je me suis acheté une motobecane 125 culbutée. On partait à 4 h du matin placer des pièges pour attraper les oiseaux : grives, alouettes. On posait plus de 350 pièges (piège de fourmies à ailes ou des verres de farine). Avec mon frère René, on attrapait les chardonnerets au filet mais il fallait aller assez loin. Au début, on faisait cela à vélo c’était dur mais après avec la moto, cela s’est beaucoup amélioré.

PHOTO DE LA MOTO A VENIR

Après le départ des américains, à la fin de la guerre, on allait à leur emplacement. Ils avaient creusé des trous en forme d’entonnoir, d’une circonférence d’au moins 15 m, d’une profondeur de 8 à 10 m. Pour descendre au fond de ces trous, on se laissait entraîner par la vitesse, c’est elle qui nous maintenait debout. En bas, c’était pleins de serpents, des petits qui étaient mortels et des couleuvres. On les attrapait soit pour leur couper la tête ou alors on en lâchait quelques uns dans le quartier sur la route.

Le soir, on s’amusait à Burro flaco : deux groupes de 6 par exemple : il fallait se mettre l’un derrière l’autre, en position du cheval d’Arson, le second tenant le pantalon du premier et ainsi de suite. Le deuxième groupe devait sauter sur le dos du premier et ainsi de suite jusqu’à ce que tout s’écroule.

Si vous souhaitez voir un exemple de ce jeu, visiter le site suivant : tout en bas de la page, vous avez une vidéo du jeu BURRO FLACO

http://danmarlou.free.fr/jeux.htm

On allait aussi chez Dédé Camensouli. Avec les copains, on avait formé un groupe de musiciens : le groupe BATI BATI : Dédé jouait de la batterie, Roger de l’harmonica, moi j’avais les maracas et le tambourin quelquefois. Notre groupe jouait sur les plages d’Ain El Turck et Damesme. Un an plus tard, un ami nous rejoint pour jouer de l’accordéon. Notre groupe jouait un peu partout.

Le soir, vers 18 heures, en face de la maison, devant le bar, on achetait des sardines fraîches que l’on mangeait de suite. Ainsi, il y avait toujours du monde à la maison.

A la fin de mon service militaire, je me suis achetée une autre moto, la première c’était une motobécane 125 culbutée, vitesses au pied. La deuxième c’était une moto anglaise : Royal Enfield 250, mon copain Jeannot Roca avait une 500 Triumph, les autres c’était la voiture.

ROYAL ENFIELD 250 A VENIR

Le soir, après le couvre-feu, on n’avait plus le droit de sortir mais le vendredi soir, on allait au cabanon au frère à Tari au genêt, il y avait des dunes de sable, et là on jouait aux cartes.

Vers 1 heure du matin, on ramassait des crevettes ou on pêchait. On ne rentrait chez nous que le dimanche soir, toujours après le couvre-feu. Les motos partaient les premières, les voitures nous suivaient, cela arrivait que l’on croise des barrages mais on les semait aussitôt. Un soir, qu’on rentrait moteur et feux éteints, je restais devant la porte de chez moi et ne bougeait plus, mon copain qui habitait un peu plus bas, s’était fait arrêter au croisement par une patrouille de gendarmes accompagnés d’arabes du FLN. Ils l’ont fait descendre de voiture et l’ont tabassé, je suis resté en retrait et suis rentré discrètement chez moi.

Derrière chez nous, il y avait aussi un terrain de boules, souvent on allait jouer aux boules ou aux cartes. Au mois de mars, on pêchait des sacs pleins de saupes en compagnie de personnes plus âgées que nous, avec comme appât un grain de mandarine.

Quelquefois aussi, on allait pêcher jusqu’à Mostaganem (à 90 km d’Oran), dans un coin qui s’appelait Lastidia.

Toujours derrière chez nous, sur le terrain vague, il y avait une tonnelerie qui fabriquait de gros tonneaux pour le vin. Quand le patron était absent, on montait sur les fûts et on les faisait rouler. On s’amusait ainsi mais un jour, je suis tombé et me suis cassé la jambe droite. A la maison, on avait une balançoire fixée sur le figuier, ma soeur Clémence m’avait poussé un peu trop fort, je suis parti dans les airs et en tombant j’ai eu une nouvelle fracture toujours de la jambe droite. Une après-midi, il y a eu une forte explosion dans l’atelier de mécanique qui se situait à côté de chez nous. Une bouteille de gaz avait explosé, le patron a eu le visage brûlé ainsi que mon frère Joseph qui avait été brûlé sur tout le corps.

J’ai profité de ma jeunesse, j’ai vécu à 100 % les plus belles années de ma vie puis est venue l’indépendance de ma terre natale où contraint et forcé j’ai dû prendre l’avion le 4 juillet 1962 pour arriver à Marignane.


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14 réponses:

  1. rachat de credit écrit:

    J’ai appris des choses interessantes grace a vous, et vous m’avez aide a resoudre un probleme, merci.

    - Daniel

  2. Emmanuel tari écrit:

    Bonjour. Je viens de vous lire et cela me touche particulièrement car vous parlez de ma famille (Tari) dont vous me rappelez des souvenirs raconté par mon papa ( jean claude tari) et mes tantes et son ami Jeannot Roca ( ma maman est toujours en relation avec la famille Roca )
    Encore merci. Emmanuel

  3. Brigitte Maillé écrit:

    Je suis de St Eugène aussi j’habitais les castors….que de bons souvenirs

  4. CAPARROZ écrit:

    Bonjour Huguette GONZALEZ. Je découvre sur le site http://www.villeoran.com votre message du 26/02/2011 recherchant des amis de la rue MAUPAS à Saint-Eugène. Je n’ai pas le plaisir de vous connaître mais je cherche à avoir des nouvelles et des informations sur le quartier du bistro VARIANO (nom approximatif dans mes souvenirs) près de cette rue MAUPAS, où ma mère, Thérèse JUAN (née en 1916), travaillait dès son plus jeune âge. Mon père (Joseph CAPARROZ alias Pépico : notre nom s’écrit avec un P et deux R : CAPARROZ et se prononce à l’espagnole : caparosss… ) , chauve et boiteux, allait travailler au Crédit Lyonnais en mobylette et au retour « tapait le carton » au bistrot. Avec ma soeur (Aline née en 1939) ils ont tenu pendant peu de temps une épicerie rue Maupas.
    > > > Puis nous habitions quartier Saint-Pierre 8 rue DUMANOIR (où je suis né en 1942) . Après l’école J.Macé (rue Dumanoir) de 1948 à 1953 , j’étais au Cours Complémentaire Jules Ferry (de 1954 à 1957) boulevard de l’Industrie avec CAMBOULIVE (il venait de l’ école Lamoricière et habitait rue René Bazin). En 1958 j’étais en 3éme à l’école RASPAIL avec Alain DELAPEYRE DE BELLAIRE (son oncle avait le magasin PIERLOU rue des Cordeliers à PAU), et avec SEBAN qui habitait cité Perret. Les Directeurs étaient BALBUSQUIER (surnommé Babouche) et PONS ; un prof de français était marié à la prof d’anglais et la prof d’espagnol était une forte chanteuse d’Opéra . Ensuite : Lycée Technique mixte avenue Saint-Charles (face à la BAO) depuis 1959 jusqu’à l’expulsion vers le service militaire en métropole le 15/06/1962 au lendemain du Brevet Supérieur d’études Commerciales-comptabilité. Nous habitions avec ma soeur et mon frère, jusqu’au 1/6/1962, au 8 rue Dumanoir (trottoir sud) au 3éme étage (balcon Ouest à côté de Mme LEVRERO au-dessus du propriétaire LOPEZ qui a remplacé BILANOU, et PINA) où je suis né en 1942. Mes voisins se rappellent de mon apprentissage pianistique. Mon père « tapa alors le carton » au Café Saint-Pierre de Léo Delibes, rue Dumanoir.

    La famille de mon oncle JUAN Manuel avec Marie, Gaby, Denis Christiane et Lucienne habitaient au-delà du stade de foot de Saint-Eugène jusqu’en 1963. Mon oncle JUAN Marcel était coiffeur vers la sortie de Saint-Eugène. Ma grand mère JUAN Maria-Thérésa a habité Saint-Eugéne en étant veuve jusqu’en 1955.

    Merci d’avance de bien vouloir me dire si sur les photos figurant sur le site http://www.algeriemesracines.com/ (Valentin Algérie mes Racines vers 2016 rue Maupas Saint-Eugène) vous retrouvez des traces de ma famille rue MAUPAS (sans doute au début de la rue Maupas en venant de la place de Saint-Eugène avant l’intersection de la rue Montgolfier???)..

  5. BENAMAR AHMED écrit:

    bonsoir,
    c’est passionnant!!!
    moi je suis né à Saint-Eugène rue Montgolfier N° 78….mon père avait un magasin de fruits et légumes au 9 rue Maupas,ça vous dit!!!
    j’avais un cousin qui s’appelait Méziane qui était boxeur et qui était juste avant l’indépendance….
    AHMED

  6. BENAMAR AHMED écrit:

    bonsoir,
    c’est passionnant!!!
    moi je suis né à Saint-Eugène rue Montgolfier N° 78….mon père avait un magasin de fruits et légumes au 9 rue Maupas,ça vous dit!!!
    j’avais un cousin qui s’appelait Méziane qui était boxeur et qui était décéde juste avant l’indépendance….
    AHMED

  7. yjoce écrit:

    Bonjour,
    Je suis née à St Eugène, comme vous. Partie avec mes parents en ….. juillet ou août 1962 pour Marseille par bateau. Le Ville d’Oran je crois. J’avais 8 ans. Vous m’avez rappelé beaucoup de souvenirs de ma ville natale. Je suis née et j’habitais dans l’appartement avec mes 2 frères et mes parents Rue Heredia à St Eugène. Au fond de la rue il y avait « les Castors », quartier de villas. On habitait au rez-de-chaussée, avec une fenêtre qui donnait sur la rue et une cour intérieure, avec une grosse poule qui nous donnait un oeuf chaque jour, quelquefois double (avec 2 jaunes à l’intérieur).

    Je rajoute quelques autres souvenirs :

    - on mangeait aussi la merza (rate farcie)
    - et aussi les tchumbos (les figues de barbarie), les jujubes
    - et aussi « le potaje », plat avec haricots blancs et viandes
    - la calentica (à base de farine de mais)
    - ma mère nous faisait des patates douces au caramel, recette que je recherche depuis tant d’années, impossible de la retrouver !

    Le dimanche on allait se baigner aux Genets mais aussi à la « Tejela », où il y avait le cabanon de mon oncle. Aux Genets, nous, les enfants, on montait sur les dunes de sable et on ramassait plein de petits coquillages que ma tante nous montait sur des colliers.
    On allait aussi au Petit Vichy, un parc où l’on montait sur le dos des ânes.
    J’allais à l’école Edgar Quinet jusqu’au CE2.
    J’avais ma meilleure et unique amie qui habitait tout près de chez moi, qui s’appelait Marie-France je crois.
    J’ai un vague souvenir où j’allais jouer chez des voisins, et je montais sur une balançoire dans une proche villa.
    Ma cousine Eliane venait régulièrement nous rendre visite.
    Ma mère achetait des paquets de lessive Bonux pour que je trouve le jouet à l’intérieur…..

    Et j’oublie tellement de souvenirs encore !

    Le bonheur….. était-ce celà ??…

  8. Jean-Louis asnar écrit:

    Je suis heureux d’apprendre avec vous que mon oncle Jeannot roca malheureusement décédé récemment était votre ami et avait une belle moto. Merci de m’avoir appris comment on vivait autrefois.

  9. Bonjour, désolée de vous répondre aussi tardivement, je relie et relie mes textes mais j’oublie de me connecter et de lire les commentaires afin de les approuver. Quant à répondre si c’est cela le bonheur, mes parents, malgré les événements passés, pour eux, une partie de leur histoire s’est perdue dans les méandres de la vie, mais elle continue de vivre au coeur de la famille. C’est tout cela que je veux transmettre à mes enfants, qu’il sache que leurs ancêtres ont eu une vie différente, facile et/ou difficile mais riche dans leur coeur.

  10. Bonjour Emmanuel, je dois aller voir mes parents prochainement je transmettrais votre message à mon père.

  11. LIROLA écrit:

    je suis né en 42 j’habitait et les histoires de mon quartier racontées m’ont beaucoup plues j’habitais derrière l’église de st Eugene avec vue sur le campico de las fogueras merci

  12. García écrit:

    Bonjour je viens de lire tous vos messages. Je suis né à Oran en 1959. Ma mère a habité rue Mongolfié. Ubeda Marie Angèle, ubeda manuel… Ils avait une boulangerie García Juan à oran jusqu’en 1957 je crois.
    Voilà
    Merci
    Serge Garcia

  13. García écrit:

    Qui a connu la famille Ubeda Garcia rue Montgolfier. Mon grand père livrait du vin. Il avait une fille Marie- Angèle ma mère, Manuel, Armand,René,Jean-Claude

  14. Garcia écrit:

    Mes grands-parents habitaient la rue Mongolfier. Mr et Mme Ubeda : ma mère Marie Angele et ses frères Manuel, René, Armand, Jean Claude.
    Mon Grand-Pere livrait du vin. C’étaient des espagnols.

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